L’inflation proche de l’objectif de la BCE dès 2024 ?
Lors d’un débat organisé par le cabinet ARC, jeudi 20 octobre 2022, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a donné ses objectifs concernant le taux d’inflation en France pour les années à venir. Si en 2022 la hausse des prix devrait s’établir, d’après les projections de l’Insee, entre 5% et 6% sur un an, Bruno Le Maire espère la faire chuter rapidement.
Dès début 2023, le gouvernement espère « ramener l’inflation à 5% » a-t-il déclaré. Mais ce ne serait que la première étape pour réussir à faire chuter l’inflation sous cette barre, et même aux alentours de 4%, « à la fin de l’année 2023 ». Une baisse qui se poursuivrait et s’accentuerait même l’année suivante, puisque l’objectif du gouvernement est d’une inflation à 2% fin 2022, soit le niveau ciblé par la Banque Centrale Européenne.
Dès début 2023, le gouvernement espère « ramener l’inflation à 5% » a-t-il déclaré. Mais ce ne serait que la première étape pour réussir à faire chuter l’inflation sous cette barre, et même aux alentours de 4%, « à la fin de l’année 2023 ». Une baisse qui se poursuivrait et s’accentuerait même l’année suivante, puisque l’objectif du gouvernement est d’une inflation à 2% fin 2022, soit le niveau ciblé par la Banque Centrale Européenne.
L’incertitude règne sur l’économie française et mondiale
Malgré ces objectifs, qui pourraient conduire à une inflation jugée normale dès fin 2024, Bruno Le Maire précise : « je donne ces chiffres avec beaucoup de prudence ». La situation économique reste en effet fragile, entre Covid-19 qui est toujours d’actualité, pénuries en série, tensions sociales sur les salaires et, bien évidemment, la guerre en Ukraine qui poursuit et s’enlise.
« Il suffit que la crise dégénère en Ukraine pour que tous ces chiffres volent en éclat, il suffit qu'il y ait une crise majeure en Chine pour que tous ces chiffres volent en éclats », estime le locataire de Bercy.
« Il suffit que la crise dégénère en Ukraine pour que tous ces chiffres volent en éclat, il suffit qu'il y ait une crise majeure en Chine pour que tous ces chiffres volent en éclats », estime le locataire de Bercy.